ASSOCIATION NATIONALE DES CHEMINOTS
ANCIENS COMBATTANTS
Résistants, Prisonniers et Victimes de Guerre
Section de TOULOUSE
23 bis rue Pierre Sémard
31140 SAINT ALBAN
ancac.toulouse@free.fr
BIENVENUE sur le Site TOULOUSAIN de l'A.N.C.A.C
ADHERER à L’A.N.C.A.C - CONTACTS - ESPACE PRESSE- ACTUALITES

Lettre ouverte à Jean-Marie Bockel 

HISTORIQUE DE L’ A.N.C.A.C

Dans les années  1919-1920, au sortir de la Première Guerre, des groupements de cheminots anciens combattants furent constitués sur la base des  réseaux ferroviaires existant à l’époque. Ces associations existantes ne donnaient pas suffisamment de neutralité et d’indépendance à l’égard des Pouvoirs Publics et surtout des directions rétrogrades des Réseaux ,servant trop souvent de moyen de lutte contre les syndicats, ne défendant que mollement les droits des cheminots A.C .A tel point que ces derniers ne furent pas compris parmi les bénéficiaires de la loi de 1924 attribuant les bonifications de campagne double et simple.

C’est pourquoi le dimanche 24 novembre 1931, 45 cheminots membres de l’A.R.A.C et avec l’accord de celle-ci, se réunirent dans un cinéma de l’avenue de SAINT-OUEN à PARIS pour créer une Association démocratique, indépendante ouverte à toutes les catégories de cheminots anciens combattants et victimes  de guerre. Dès sa fondation, l’A.N.C.A.C se fixa  deux objectifs indissociables :
  • Défendre sans compromission les intérêts matériels des cheminots Anciens Combattants et notamment obtenir les bénéfices des dispositions de la loi de 1924 .
  • Associer à l’hommage aux Morts la mise en garde des vivants sur tous les problèmes de la Paix, des libertés et de la Démocratie. Les rangs se renforçant le premier Congrès National put se tenir à Paris le 20 octobre 1935. Le 27 octobre 1935 l’Association fut déclarée à la Préfecture du département de la Seine sous l’égide de la loi du 1er juillet 1901, déclaration n° 79.501 1584, publiée au journal officiel du 11 décembre 1935, page n° 13 040. Consciente que seule l’action unie était susceptible de faire aboutir les revendications, sauvegarder les libertés républicaines et la paix, elle fut  avant la Seconde Guerre mondiale à l’origine d’accords communs en faveur des droits.

En 1934, face au complot qui visait à instaurer un régime fasciste dans notre pays, elle participa de toutes ses forces au vaste mouvement populaire qui permit la riposte victorieuse. Elle sut mener une activité patriotique clairvoyante et dénoncer les funestes accords de Munich, qui conduirent notre pays à la défaite et à l’invasion. C’est la raison pour laquelle en 1940  l’A.N.C.A.C. fut dissoute, son siège pillé, ses biens dispersés, ses militants poursuivis, traqués et emprisonnés . Dès le début de l’occupation tous ceux qui purent échapper aux efforts conjugués des services spéciaux des polices françaises et allemandes se dressèrent contre les envahisseurs hitlériens et leurs complices, les traites de Vichy. Ainsi, nombre de militants, adhérents prirent place résolument dans les combats de la Résistance pour la libération de la Patrie. Nombre d’entre eux tombèrent en héros, les armes à la main, fusillés, massacrés, déportés dans les camps de la mort ou de travail forcé. Dès la libération, l’A.N.C.A.C., avec ses rescapés sortirent de l’illégalité respectée par tous. Elle fut reconstituée en novembre 1944. Les plaies pansées et le pays en voie de restauration, elle prit l’initiative de faire déposer par son président d’honneur Marc Dupuy et de ses Collègues parlementaires un projet de loi en faveur de l’attribution des bonifications de campagnes aux cheminots anciens combattants. C’est en 1964, grâce à l’action unie, bien qu’avec des conditions de restriction, qu’aujourd’hui encore nous combattons les cheminots purent enfin bénéficier des campagnes simple et double. Après ce succès, l’A.N.C.A.C. poursuivit ses efforts en vue de l’unification du mouvement cheminots combattants. C’est ainsi que le 18 septembre 1971 une nouvelle étape fut franchie, le comité de liaison céda la place à la Confédération Nationale des Associations de Cheminots Anciens Combattants, Résistants, Déportés, Prisonniers et Victimes de Guerre (C.N.A.C.A.C).

Sur le plan national, l’A.N.C.A.C. est membre de l’Union Française des Associations de Combattants (U.F.A.C.) où actuellement un de ses représentants est élu au bureau national. Elle délègue dans chacune des commissions nationales de l’U.F.A.C un représentant : Défense des Droits, Affaires Internationales, Action Sociale, Mémoire et Civisme, Affaires Intérieures, Communication.

Sur le plan international, elle est membre de la Fédération Mondiale des Anciens Combattants (F.M.A.C.) par l’intermédiaire de l’U.F.A.C. La constitution de son UNION DES RESISTANTS en avril 1967, lui a permis d’adhérer à la Fédération Internationale des Résistants (F.I.R.).

Dès le début de la guerre d’Algérie en 1954, l’A.N.C.A.C. fut au premier rang de ceux qui ne négligèrent aucune démarche, aucune action pour que la négociation soit substituée à l’affrontement, la justice à la discrimination, le droit à la force. En outre, l’A.N.C.A.C. fut un membre du collectif des cinquante trois organisations nationales françaises qui luttèrent pour la paix et l’indépendance des peuples d’Indochine ainsi que du comité national de liaison pour la recherche et le châtiment des criminels de guerre

Aujourd’hui, l’A.N.C.A.C., fidèle aux valeurs et aux idéaux de ses fondateurs continue son action en faveur de la reconnaissance du droit à Réparation pour le Cheminots et à la défense des libertés et de la Paix

Signé : S . Yves

L’A.N.C.A.C  Association spécifique de Cheminots Anciens Combattants ayant participé à tous les conflits : Guerre de 1914-1918 , Guerre de 1939-1945, Résistants
Guerre d’Indochine, Guerre d’Algérie. Site pour offrir à tous ses adhérents et à tous ceux qui ne le sont pas encore, mais aussi au public, la large contribution des cheminots dans l’ensemble de tous ces conflits. Depuis le dernier congrès à Bordeaux toute personne peut également adhérer à l’A.N.C.A.C comme «AMI de L’A.N.C.A.C» dès lors qu’elle s’engage pour soutenir nos droits, le progrès social, la Paix le désarmement et l’amitié entre les peuples. Ne peut adhérer à l’Association toute personne qui profère des propos racistes, antisémites ou xénophobes.
Le journal de L’A.N.C.A.C          "L’APPEL"
Journal de l’Association Nationale des Cheminots Anciens Combattants Résistants Prisonniers et Victimes de guerre Il constitue un lien direct sur la vie de l’ensemble des sections,  et  du Bureau National .Il constitue un outil d’information sur les droits légitimes des Anciens Combattants, de communication et de dialogue .
Mémoire : L’année 2005 aura été marquée par deux grands évènements : le premier est celui de l’espérance puisque nous commémorions le 60 ème anniversaire de la victoire sur le Nazisme le 8 mai 1945 et le peuple de France attendait avec impatience la mise en application du programme du Conseil National de la Résistance (C.N.R ).Les premières années avaient donné un peu d’espoir, mais très vite le movement Syndical et Associatif devait se mettre en ordre de combat pour défendre les acquis de la Résistance

Aujourd’hui 60 ans après le malaise est là et chacun peut constater le recul important de notre couverture sociale. Mais la Résistance existe encore, et le deuxième événement se produisait le 29 mai 2005 puisque la majorité du peuple de France rejetait sans appel le contenu du texte sur la Constitution européenne, non pas que les Françaises et les Français n’acceptaient pas l’avenir de l’Europe bien au contraire, mais ils refusaient de voir notre pays livrés à des directives européennes qui allaient à l’encontre du progrès social tel qu’il devait être en ce début du XXIe siècle. Dans ce vote, de nombreux Anciens Combattants ont refusé de voir une partie de leurs droits à réparation mis sous silence ou tout simplement voir disparaître leur Ministère et l’O.N.A.C .
En 2006  même si des avancées ont été enregistrées, en particulier l’attribution de la carte du combattant pour les anciens combattants en A.F.N. (4 mois ), il reste que la Retraite du Combattant est très loin du montant que nous réclamons depuis des années, à savoir 48 points qui donneraient une retraite pour l’année 2006 de 623,16 € au lieu de 427,35 €.alors que le pouvoir d’achat s’effondre, et que de nombreux anciens Combattants tombent dans la précarité. Les Anciens Combattants, fonctionnaires et assimilés attendent depuis plus de 43 ans de bénéficier, comme les autres générations du feu de la double campagne  comme le prévoit la loi du 24 avril 1924.

 La date historique du cessez le feu en Algérie le 19 mars est la seule date du souvenir et de mémoire,   sans pour autant oublier les victimes des exactions commises après le cessez le feu.

La retraite mutualiste du combattant a été une nouvelle fois oublié .

L’allocation de solidarité en faveur des veuves d’Anciens Combattants a été totalement occultée .

La crise actuelle que subit notre pays n’est  pas le fait du hasard. C’ est une les conséquences que nos hommes Politiques n’ont pas su faire une alchimie pour le peuple et su construire une solide solidarité entre les générations comme dans certains pays européens .Le drame de la jeunesse est similaire à celui de la vieillesse. Les générations futures auront à payer le lourd  tribu des erreurs  commises ,comme toute la génération qui a participé a la guerre d’ALGERIE et qui 44 ans après panse encore ses plaies qui ne seront probablement jamais cicatrisées.



Aujourd'hui les limites du supportable ont été atteint ;les fonctionnaires et assimilés attendent le bon vouloir du pouvoir afin qu'il reconnaisse le droit à réparation prévu par la loi du 14 avril 1924 à tous ceux du contingent qui ont participé au conflit de la guerre d'Algérie.  Il y a eu le rapport Gall qui fut remis à Mr Mekachera secrétaire d'Etat chargé des Anciens Combattants et Victimes de guerre de l'époque, ce rapport a été légèrement différé avant d'être transmis 11 mois après au Conseil d'Etat (c'est toujours ça de gagné.....).  Le Conseil d'Etat a donné son avis le jeudi 30 novembre 2006. Seule la mesure générale qui conduit à attribuer le bénéfice d'une campagne double à l'ensemble des personnes ayant participé au conflit peut être retenue( les gendarmes ont bénéficiés de la campagne double). Aujourd'hui où en sommes nous 2 ans après ?. Il y a eu les élections Présidentielles  , les promesses électorales de Monsieur le Président de la République concernant la double campagne, un changement de Gouvernement ,2 nouveaux Secrétaires d'Etat Monsieur Marleix et actuellement Monsieur Bockel  deux rassemblements de mécontentements à PARIS organisés par l 'A.N.C.A.C et pas une avancée; malgré les lois de la République et l'avis du Conseil d'Etat. Aussi face à cette situation  l'A.N.C.A.C prendra toutes ses responsabilités sans attendre l'extinction de cette génération pour faire aboutir l'application des lois dans notre République.


Rassemblement à l'initiative de l 'A.N.C.A.C le 23 avril 2008 rue Bellechasse à PARIS 7ème

OCTOBRE - NOVEMBRE 2008 - Nouvelle initiative - PETITION NATIONALE